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Un mail qui ne veut pas s'envoyer, un film à l'arrêt, une page Internet désespérément blanche moulinant dans le vide. La connexion wi-fi dans les TGV vire parfois à la quête illusoire ou au jeu de patience. À l'heure du télétravail et des modes de déplacement plus écologiques, le train est plébiscité, mais aussi critiqué pour ses retards ou son accès Internet (assez) peu souvent au rendez-vous.
Mais mettre en place un réseau Internet dans un moyen de transport filant comme les TGV à 300 km/h est complexe. Explications.
Internet à 300 km/h
Petite révolution technologique en 2016, la connexion wi-fi débarque dans certaines lignes de TGV, avant d'être étendue à l'ensemble du réseau. Mais nombreux sont les quelque quatre millions de voyageurs par jour de la SNCF à se plaindre d'un réseau Internet récalcitrant ou aux abonnés absents.
« Capter Internet à 300 km/h, c'est un vrai défi technique », explique le groupe dans plusieurs vidéos explicatives. Avec un déplacement de 100 mètres/seconde, le signal 4G des opérateurs mobiles dure moins d'une minute.
La SNCF a donc installé tous les trois kilomètres sur les lignes principales des antennes relais. En avril 2021, le groupe indiquait avoir installé dans 300 rames l'équivalent de 124 km de fibre optique et 18 000 antennes le long des rails.
Plus de connexions, moins de débit
Mais malgré tout, l'accès au wi-fi peut être dégradé. La SNCF reste dépendante de la couverture réseau des opérateurs, avec parfois des passages dans des zones blanches. À plus de 200 km/h, un effet doppler va créer un décalage de fréquence des ondes, perturbant un peu plus le signal du wi-fi.
Enfin, plus il y a de personnes connectées en même temps, moins il y a de débit. La SNCF donne ainsi l'image d'un village de 800 à 1 200 « habitants » qui se déplace à 300 km/h, dont environ 400 qui tentent de se connecter à Internet.
Afin d'éviter les interruptions intempestives, le groupe ferroviaire conseille avant son voyage de télécharger les films et épisodes de série, ainsi que les fichiers trop volumineux.
Cet article n'a manifestement pas été l'occasion d'une enquête sérieuse.
Clairement, le Wifi de la SNCF (entre Lyon et Paris) est à peine digne du wifi RTC d'antan connexion aléatoire, débit (quand il y a) très poussif.
Pourtant, sur la même ligne, donc avec la même infrastructure, son concurrent Trenitalia offre un wifi de compétition digne de la fibre.
A l'étranger aussi, il y a un meilleurs service qu'à la SNCF. Sans parler des avions où les connexions sont souvent bien meilleures que chez notre compagnie national de chemin de fer. S
Comme quoi c'est possible, mais les problèmes sont dus à la SNCF, ses choix, sa gestion. En aucun cas, causé par des limites techniques comme le prétend l'article.
Le problème principal de la SNCF, Genest pas la wifi c'sont les trains qui ne fonctionnent pas ou ont de grands retards. Sur la ligne Paris-Nantes, ce mois-ci in faut compter un jour sur trois où il y a des dysfonctionnements.
Paris Los Angeles, 11h de vol au dessus de l'océan, du Groenland, du grand nord canadien et tout fonctionne. Mystère