Temps de lecture : 6 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Lecture audio réservée aux abonnés
Le meurtre de John Fiztgerald Kennedy à Dallas est une histoire sans fin. Enquêtes, films, documentaires s'empilent depuis soixante ans. En 2024, une grosse production, avec Al Pacino et Viggo Mortensen, fera cette fois porter le chapeau à la mafia de Chicago… Il y a des obsédés, plus ou moins complotistes, du 22 novembre 1963. Ils fréquentent sur YouTube la chaîne consacrée à JFK, David Von Pein's JFK Channel, écument le site de la Fondation Mary-Ferrell, qui stocke tous les documents fédéraux sur les suspects. Durant toutes ces années, les rapports se sont accumulés. En 1964, la commission Warren affirma la culpabilité de Lee Harvey Oswald, tireur unique ; plus grand monde ne semble accorder de crédit à cette thèse. Dès 1966, le procureur de La Nouvelle-Orléans, Jim Garrison, qui n'y...
La seule chose dont on soit certain aujourd’hui est qu’il y a eu un complot hétéroclite, rassemblant des individus ou des groupes d’individus qui avaient intérêt, chacun pour des raisons différentes, à liquider le président Kennedy. On peut citer la Mafia, qui avait perdu beaucoup d’intérêts à Cuba, qui avait participé au financement de l’opération foireuse de la baie des Cochons et à qui le père du président avait acheté des voix pour assurer l’élection de son fils. Il faut rappeler que JFK fut élu de justesse, preuve qu’il n’y avait pas d’engouement en sa faveur. Les Kennedy (John et Bob) se sont montrés ensuite très ingrats puisqu’ils ont engagé une lutte sans merci contre la Mafia. On peut aussi citer la CIA, qui est sortie affaiblie de l’échec de l’opération de la baie des Cochons, et dont le président voulait réduire son budget et son influence sur les opérations extérieures. On peut citer aussi le FBI, dirigé à l’époque par Edgar Hoover, qui était vent debout contre les réformes visant à accorder aux Noirs les droits civiques. Enfin on peut citer certains intérêts économiques, notamment au Texas, dont Lyndon B. Johnson, vice-président, était originaire. L’assassinat de JFK le propulsa à la présidence des Etats-Unis à moins d’un an des prochaines élections, mais suffisamment longtemps avant afin de se faire connaître pour être le candidat incontesté en 1964. Il fut d’ailleurs élu, devenant le 36ème président des Etats-Unis. Ce qui est nouveau est l’implication possible de Français membres de l’OAS. A quel titre ?
Est-il vraiment indispensable de relancer à nouveau des théories plus ou moins sérieuses sur la mort de Kennedy ? Je sais bien que ça doit faire vendre...
Laissez le reposer en paix et passez à autre chose...
Une commission parlementaire l'a même reconnu, dejugeant les conclusions de la commission Warren. Oswald a dit lui même qu'il était un bouc emissaire et il se fait tuer par un membre de la mafia. Pourquoi donc si ce n'est le faire taire ? Des témoins clés ont été supprimés au fil des années dans des circonstances rocambolesques. La sécurité était très légère ce jour là... Après la raison d'état fait qu'on ne saura jamais vraiment qui sont les responsables. Mais il faut être bien naïf pour croire qu'un homme comme Oswald a pu faire ça tout seul.