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Comme disait toujours ma mère : le monde des violeurs se divise en deux catégories. La première, de loin la plus fréquente, rassemble les gars qu'aucune femme ne pourrait spontanément désirer sans l'assistance de somnifères ou de gros scotch. Et, de l'autre côté, il y a les types persuadés qu'aucune femme ne peut leur résister et qui tombent de très haut quand on leur dit non – sans parvenir à l'accepter.
Sans doute qu'une petite précision est nécessaire. Ma mère travaillait dans un centre psychiatrique pénitentiaire au Royaume-Uni et aura vu de très près ce que l'humanité peut offrir de pire. Quelques vilaines personnes savent qu'elles le sont ou, du moins, tentent de le camoufler aux yeux du monde. Mais la grande majorité des fauteurs de troubles – et, parfois, avec la complicité acti...
Je n'ai jamais vu un truc pareil, qui commence par le reel intérêt des femmes pour des crimes qui les visent directement et se finit par les stratégies distributives d'une négociation commerciale.
longtemps, le crime est resté un genre mineur, et le film "carré d'as" de Verneuil montrait que c'était une littérature de mauvais aloi. Mais nous avons un jour pris conscience qu'il existait à foison des jack l'éventreur.
des qu'on le constate, le premier besoin d'une victime potentielle est de s'informer, afin de s'estimer moins vulnérable et de se protéger.
quant à la manière d'agir, c'est le niveau le plus bas de la négociation commerciale.
Cette irrésistible attirance des femmes pour les "bad boys" m'a toujours interrogé. Puis de voir les mêmes pleurer ensuite par ce que ces mêmes "sur-hommes" les frappaient, ne m'a jamais surpris. Quand on joue avec le feu...
Pourquoi ne pas le demander directement aux femmes concernées par ce penchant ?